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Papier peint, peinture, déco... le meilleur choix pour vos murs !
Une peinture est le savant mélange de 4 éléments : le pigment, la charge, le liant et le solvant. Chaque fabricant ou marque de peinture élabore sa propre formule et choisi ses matières premières pour créer ses peintures. C’est ainsi que l’on peut trouver des peintures à différents niveaux de prix et offrant une facilité d’application et des résultats plus ou moins satisfaisants.
Il existe 3 types de pigments : les pigments minéraux, les pigments organiques et maintenant les pigments synthétiques. Chacun de ces 3 types de pigments peut entrer dans la composition d’une peinture pour lui donner sa couleur. En concentrant d’avantage les pigments dans la formulation d’une peinture, on donnera aux couleurs une plus grande profondeur.
Ils ont été les premiers à être utilisés. Ils se composent d’argiles et d’oxydes de fer, de manganèse ou de cuivre. C’est le mélange de ces argiles et oxydes qui donnent une couleur. On trouvera donc des couleurs différentes dans les différents endroits du monde avec par exemple les terres de Sienne qui viennent du Nord de l’Italie ou le Lapis-lazuli qui vient principalement d’Afghanistan et qui donne la possibilité de créer des bleus profonds.
La couleur de ces pigments peut être légèrement manipulée grâce à des techniques de traitements thermiques. En effet, en chauffant les pigments selon des cycles plus ou moins longs, à des températures plus ou moins élevées, on peut faire varier la couleur pour obtenir plus de variétés.
Ils sont d’origine végétale (indigo, garance, noir de vigne, tournesol…) ou animale (encre de sèche et certains parasites et chenilles).
Ces derniers sont issus de la chimie minérale ou de la chimie organique comme, par exemple, les pigments de quinacidrone qui vont du rouge orange au rouge violet.
Aujourd’hui, les pigments synthétiques sont très utilisés. Ils permettent de donner plus d’intensité et de pep’s à une couleur de peinture.
C’est la charge qui va faire l’opacité de la peinture c’est à dire sa capacité à masquer la couleur de dessous. Il est possible d’utiliser différents types de charges parmi lesquels nous allons trouver le plus souvent de la craie ou du talc mais aussi de l’argile ou du dioxyde de titane pour les peintures de qualité supérieure.
On peut néanmoins trouver plusieurs de ces « ingrédients » dans une même peinture car chacun va apporter des caractéristiques à la peinture : l’argile va lui donner de l’onctuosité, la craie va bloquer la peinture pour qu’elle ne tombe pas dans le fond du pot et le dioxyde de titane va donner l’opacité.
C’est le liant qui va permettre à tous les autres « ingrédients » de se mélanger et c’est en fonction du type de liant utilisé que l’on va savoir si la peinture se dilue à l’eau ou au white spirit. Pour faire simple, on dira que les peintures qui se diluent à l’eau sont des peintures acryliques et que les peintures qui se diluent au white spirit sont des peintures glycérophtaliques ou plutôt dites Glycéro. En effet, le nom est resté mais aujourd’hui, il serait plus juste de dire qu’il s’agit de peintures alkydes car les résines glycérophtaliques ne sont plus utilisées.
Le solvant est ce qui dilue la peinture. Il s’agit de l’eau pour les peintures acryliques et du white spirit pour les peintures dites Glycéro. On détermine le solvant en fonction du liant utilisé et c’est avec le solvant que l’on va nettoyer les outils une fois les travaux de peinture terminés.
